Nous saluons avec enthousiasme la nouvelle orientation de la Ville de Montréal en matière de VLS.
La demande de véhicules en libre-service est loin d’être satisfaite à Montréal et le potentiel est encore grand si on se compare avec d’autres villes canadiennes. La nouvelle politique de la Ville nous permettra enfin de franchir les barrières qui nous ont ralentis dans le passé et de contribuer de façon encore plus significative à réduire le nombre de voitures en circulation et leurs émissions.
Les nouveautés introduites par la nouvelle administration répondent à plusieurs des demandes que Communauto a mises de l’avant dans le passé :
- L’élargissement du service dans les secteurs des Arrondissements d’Ahuntsic et Ville-Marie (Le volet libre-service sans réservation de Communauto, Auto-mobile, est déjà présent à Verdun et Outremont. La zone de desserte pourra cependant être améliorée dans ces Arrondissements à la suite des nouvelles politiques de la Ville);
- L’élimination de la limite du nombre de permis disponibles pour les véhicules hybrides en libre-service et la simplification des procédures pour les obtenir;
- La mise en place d’incitatifs à l’électrification du parc de véhicules et, en premier lieu, un prix réduit pour les vignettes de stationnement pour ce type de voitures. Communauto compte déjà le plus grand parc de véhicules électriques partagés au Canada (120 VE) dont la majorité pour le volet Auto-mobile.
Dans le passé, on a évoqué la peur que la voiture en libre-service nuise à l’industrie du taxi et éventuellement cannibalise le transport en commun. Après plusieurs années de service, il nous semble évident qu’il y a plus d’opportunités que de risques à développer toutes les options de mobilité alternative à l’auto privée. Communauto est fortement engagé à renforcer les liens entre les acteurs de cet écosystème.
Benoit Robert, président de Communauto